petits tourments.

Levée à 4h30 ce matin. Incapable de dormir.
Je travaille sur une session qui me donne du fil à retordre. Il y manque un «je ne sais quoi» et ça me tient éveillée…Il y a ça et d’autres pensées qui me tiennent éveillée.
Je réalise que mes standards s’élèvent de jour en jour, je veux rester audacieuse et on top of thing mais je dois y mettre les efforts et ça me demande plus de temps. Quand j’ai enfin osé faire de ma passion mon métier, j’avais en tête de créer des images uniques, touchantes, personnelles. Or, je consomme beaucoup de photographies, je me tiens au courant du travail des autres et j’observe avec déception une tendance à tout niveler. Certains photographes manquent de personnalité. Les photos se ressemblent toutes et voilà ce qui me tient éveillée. Je cherche comment rester sereine devant ce constat. Se démarquer, développer une image et faire preuve d’audace prend du temps et il faut de la persévérance pour ne pas baisser les bras et renoncer devant cette marrée de photographes…

il est 13h30. J’ai trouvé enfin le «je ne sais quoi» et tout à coup mes photos s’éclairent. Je regarde ma séance en même temps que je termine ce post et je me dis, tout ira bien.

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Visite chez Le Quartanier.

Je fais régulièrement des portraits d’auteurs pour des maisons d’éditions et récemment j’ai eu la chance d’être contactée par Le Quartanier (que j’admire énormément) pour faire le portrait de trois de leurs auteurs. Deux séances sous la pluie et pourtant si c’était à refaire je n’y voudrais rien changer. Je partage avec vous quelques coups de coeur de ces séances.

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