Ce projet me trottais dans la tête depuis un moment et je suis maintenant prête à en parler plus officiellement.

On le remarque, la photographie d’accouchement est très en vogue depuis quelques années. Bien que j’aime regarder ces séances photo, je n’arrive pas à rejoindre la vague. L’intimité de ce moment m’impressionne beaucoup et j’ai beau tourner ça dans tous les sens, je ne vois pas comment je pourrais être à l’aise de photographier cet évènement. Mais enfin j’ai trouvé une alternative qui m’emballe et me donne une liberté que je cherchais depuis un petit moment.

La séance 48 heures.

Le concept est simple. Il s’agit d’une mini séance photo faite dans le premier 48 heures suivant la naissance de votre bébé. La séance a lieu à l’hôpital ou à la maison de naissance (celle de Gatineau est à 20 pas de ma maison) et pendant environ 30-40 minutes je documente, en toute simplicité, les premières heures de vie de votre poupon.

Je ne vous surprendrai pas en vous disant que la photographie documentaire me fait vibrer. Bien que je tente d’en faire dans mes séances à domicile, c’est presque impossible. Quand je me présente chez vous pour une séance, tout le monde est beau, le ménage est fait (même si j’aime mieux que non…), toute la famille a été sermonnée de bien se comporter, d’être fins (hahah), etc. Si bien que ça reste plutôt de la photographie lifestyle. Dans le cas qui me concerne, seuls les mariages me permettent de faire un brin de photographie documentaire.

Dans cette optique, j’ai participé en janvier dernier à un cours donné par une photographe extrêmement talentueuse, Molly Flanagan. Molly fait comme moi des séances à domicile, mais uniquement de type documentaire. Ce cours m’a enchantée et j’aimerais tant appliquer plus souvent ce que j’ai appris. Pas de chance, les occasions sont rares en dehors de chez moi, pour toutes sortes de raisons.

Ce long détour pour dire que les séances 48 heures me permettent de nourrir mon intérêt pour la photographie documentaire. Ce type de séance n’est pas nouveau et à force de lire sur le sujet j’ai réalisé qu’il était tout à fait possible d’y faire du documentaire. Comme les parents se contemplent béats dans leur nouveau-né, se soucient peu de ce sont ils ont l’air, oublient vite ta présence, sourient plus qu’ils ne parlent et que la chambre est très naturelle, voire en désordre ça te donne beaucoup de liberté.

Je vous présente donc quelques images de ma toute première séance 48 heures. J’ai ma seconde demain et ces petites capsules de photographie documentaire m’enchantent vraiment. Je trouve que le «documentaire» est encore très timide mais il sera plus maitrisé au fil de ces séances. C’est ce que je vise en tout cas.

Sarah x

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